Martijn van der Ende parle de leur spécialité : la culture de l’amaryllis.
"La géothermie nous aide à cultiver un produit haut de gamme comme l'amaryllis de la manière la plus durable possible."
Depuis plus de 30 ans, la famille Van der Ende se consacre de manière très professionnelle à la culture d'amaryllis coupées dans la région du Westland. Des années d'engagement envers leur produit ont conduit à des innovations constantes, notamment l'utilisation de la géothermie.
L'amaryllis apprécie les climats subtropicaux
Collègues John et John (Celdomy) visitent la pépinière de Van der Ende, qui s'étend sur 12 hectares. Van der Ende est certifié MPS-ABC et MPS-GAP, ce qui signifie que la culture est conforme à certaines normes environnementales et de qualité. À leur arrivée, ils aperçoivent immédiatement des grands engines. Martijn van der Ende montre les unités et explique : "Nous mettons tout en œuvre pour créer un climat intérieur idéal, entre 18 et 24 degrés, grâce à la géothermie durable." L'amaryllis (Hippeastrum) est originaire d'Amérique du Sud, et la variante botanique (Amaryllis Belladona) vient même d'Afrique du Sud !
Passé et présent de cette fleur éclatante
Martijn est le chef de la deuxième génération de van der Ende. Ces dernières années, l'amaryllis a fait beaucoup parler d'elle. Pour beaucoup de gens, c'est un produit typiquement associé à Noël. "Nous aimerions que ce produit soit commercialisé sur une plus longue période". Van der Ende peut encore fournir des amaryllis jusqu'à la fin du printemps. En effet, l'amaryllis peut être utilisée dans divers arrangements floraux. Récemment, les variétés spider ont été ajoutées à la gamme, ce qui offre de nouvelles possibilités pour l'avenir.
Martijn se tient fièrement devant le parterre où les boutons sont encore en formation.
"L'amaryllis est notre fierté. Nous sommes à chaque fois surpris par l'éclat de cette fleur. C'est vraiment notre passion !"
Nous aimerions en savoir plus sur cette passion. Cette fleur symbolise notamment la force, le réconfort et l'espace pour un nouveau départ. Elle séduit par sa couronne de grandes fleurs, également appelée calice.
Martijn explique : "Si vous regardez attentivement le calice, vous verrez les étamines et les nervures du pétale." L'amaryllis provient d'un bulbe qui passe près de trois ans dans le sol avec des billes d'argile. Une fois en fleur, vous voyez une fleur rayonnante.
La serre
En parcourant la serre, nous voyons de plus en plus de variétés en bouton. À grandes fleurs, à fleurs doubles et à petites fleurs. L'amaryllis est proposée par Van der Ende d'octobre à juin. Il y en a donc pour tous les goûts.
Au fond, dans le coin, nous voyons les variétés spider, plus exclusives. "Spider" signifie en fait “arachnéen” dans le langage populaire. Chez Van der Ende, ils constatent que cette variété gagne en popularité. Et ils en sont fiers. "La variété est certes plus petite que l'amaryllis bien connue, mais l'expression de la variété Spider donne à votre composition une touche attrayante. Il n'est pas étonnant que cette variété soit de plus en plus populaire auprès des fleuristes."
Martijn nous informe que ce parterre d'amaryllis sera récolté la semaine prochaine. "Le client ne veut pas d'amaryllis mûres, c'est pourquoi elles sont encore en bouton. Il est préférable de retirer la fleur à la base de la tige du bulbe. Cela endommage moins la tige et le bulbe et réduit la perte d'humidité, mais dans la pratique, la tige est parfois trop longue pour la boîte et doit être coupée."
Le bulbe est ensuite traité de manière durable.
À la fin de la saison, le travail de Van der Ende n'est pas terminé.
Il attend avec impatience la saison suivante. Avant cela, le bulbe d'amaryllis est coupé, refroidi et emballé afin d'être placé dans un endroit plus chaud lors de la prochaine étape. Pendant la “période de repos” précédant la saison suivante, une couverture en plastique est étendue sur le lit. De l'azote est insufflé sous le plastique afin d'éliminer autant que possible les insectes nuisibles.
Au bout de trois ans, les bulbes sont déterrés et "cuits" pendant une demi-heure dans de grandes cuves à une température de 47 degrés, là encore afin d'éliminer toutes les maladies et tous les parasites. Les bulbes sont ensuite triés et seuls les meilleurs sont réutilisés pour la période suivante de trois ans.
Presque rien n'est perdu lors de la culture, car la multiplication se fait en coupant un bulbe en 30 morceaux exactement. À partir de ces 30 morceaux, un nouveau bulbe est cultivé avec beaucoup de patience et de soin.
La gamme compte désormais plus de 20 variétés. La répartition des couleurs est d'environ 60 % de rouge, 25 % de blanc et 15 % d'autres couleurs. Des fleurs coupées aux plantes et bulbes. Van der Ende fournit différentes variétés à Celdomy.
John et John constatent que la lutte biologique est utilisée. Cela se fait avec précision, explique Martijn : "Les ennemis naturels chassent les mauvais ennemis des amaryllis. Nous avons fait ce choix délibérément, car nous voulons mieux prendre soin de notre planète." Pour le fleuriste, cela signifie qu'il peut parfois y avoir quelques-uns de ces bons insectes dans les cultures. Ces insectes ne sont donc pas nuisibles aux fleurs ! Nous surveillons de près tous les insectes afin de fournir un produit de grande qualité. Il suffit de regarder les cartes jaunes collantes qui sont accrochées partout dans la serre pour cartographier la vie des insectes. En combinaison avec la géothermie et la capture d'insectes d'aujourd'hui, nous pouvons encore mieux surveiller et miser sur une culture plus durable.
Culture durable
La géothermie est donc une nouvelle avancée importante pour la culture durable.
Elle est également appelée géothermie. La chaleur terrestre provient des couches profondes de la terre où se trouve l'eau. Chez Van der Ende, elle se trouve à 3 km de profondeur. Aux Pays-Bas, la chaleur augmente en moyenne de 30 degrés par kilomètre. Des puits géothermiques ont été forés à de nombreux endroits autour de Naaldwijk et un véritable réseau a été mis en place, auquel plusieurs producteurs sont désormais raccordés. Il s'agit d'une source d'énergie durable et respectueuse de l'environnement, sans émissions de CO2. "La géothermie nous aide à cultiver de manière aussi durable que possible un produit haut de gamme comme l'amaryllis."
L'image représente schématiquement le processus.
L'extraction de la chaleur géothermique nécessite deux puits, appelés "doublet". Dans l'un des puits, nous pompons de l'eau chaude, dont la chaleur est transférée à un réseau de chauffage local via des échangeurs de chaleur. Dans l'autre puits, l'eau refroidie retourne dans le sol via des tuyaux fortement isolés et résistants à la corrosion. Il est donc essentiel de pouvoir régler la température de ces unités avec précision pour chauffer la serre.
Alors qu'auparavant, Van der Ende misait sur le chauffage au gaz naturel, il utilise désormais cette méthode alternative pour une culture durable. Cela permet également de mener des expériences amateurs avec des raisins sucrés et des bananes. Ces expériences nous apprennent beaucoup, ce que nous appliquons ensuite aux amaryllis.
Une température adéquate est essentielle pour "piloter" et contrôler chaque étape de la culture.
La chaleur géothermique est à 3 km de profondeur chez van der Ende
La géothermie est une solution durable
Les amaryllis aiment la chaleur
source | aardwarmte.nl
image | celdomy design
Timelape
bron: frame | https://helloamaryllis.com/
Comment un fleuriste doit-il traiter le capitule ?
Nous avons posé la question à Martijn : "La bractée protège les jeunes boutons floraux pendant leur croissance et les préserve du dessèchement, des champignons, des variations de température et des intrus, c'est-à-dire les insectes. Il faut la considérer comme un manteau chaud et protecteur pendant la période hivernale."
Chez certaines espèces, comme par exemple Nymph, la bractée de l'amaryllis brunit rapidement. La fleur n'en est pas affectée et cela ne signifie pas non plus qu'elle est vieille. Il s'agit d'un processus naturel. Ce processus commence plus tôt chez certaines espèces que chez d'autres. Une fois à température, la bractée se flétrit et tombe d'elle-même du bouton floral, ou vous pouvez la retirer. Cela ne fait donc aucun mal. Lors de la récolte, la fleur ne doit pas être trop crue, sinon elle ne s'ouvrira pas correctement.
Floraison lente
L'amaryllis est une plante à floraison lente, ce qui mérite d'être respecté. Une photo en fleur donne une image fidèle de l'amaryllis. La saison n'est pas encore terminée. L'amaryllis est disponible chez Celdomy jusqu'au printemps.
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